La recherche sur l’Affaire Cannon se poursuit. Vous habitez Québec? Vous avez entendu parler de cette affaire par vos parents ou grands-parents? Vous avez des photos de famille où l’on voit les Cannon à Québec? Vous avez lu l’Affaire Cannon de François Charbonneau (Boréal 2025) et pensez pouvoir nous donner des indices pour découvrir l’identité d’un certain nombre d’inconnus mentionnés dans le livre. Vous êtes au bon endroit.
Les mystères à résoudre
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Le serveur congédié
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Selon l’autobiographie de George Dows Cannon, un serveur du Château Frontenac aurait été congédié pour l’avoir encouragé. François Charbonneau n’a pu l’identifier. Aidez-nous à retrouver son nom.
Ce que l’on sait:
Il travaillait au Château Frontenac au mois d’août 1945, probablement comme serveur.
Il aurait dit à George D. Cannon “I’m damn glad you won” au sujet de l’obtention de son injonction interlocutoire contre le Château .
Il a ensuite perdu son emploi pour cette raison, après la parution d’un article dans le times magazine, après le 27 août 1945 (donc, probablement à la fin août, début septembre 1945)
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La téléphoniste
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Quand George Dows Cannon a cherché à rejoindre le Barreau du Québec, il s’est présenté à un bureau (de Bell?) près du Château Frontenac et a reçu l’aide d’une standardiste. Qui est-elle?
Ce que l’on sait:
Selon l’autobiographie de George, elle a cherché le numéro de téléphone d’Édouard Laliberté, avocat, qui était aussi secrétaire du Barreau du Québec.
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Le médecin
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Quand, le 6 août 1945, les habitants de la ville de Québec ont appris que les Cannon ont été expulsés de la salle à manger du Château Frontenac, plusieurs personnes ont invité le couple à venir souper à la maison. Les Cannon ont accepté l’invitation d’un médecin qui les a accueilli chez lui.
Qui est-il?
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Que cache Bibliothèques et Archives Canada?
Pendant sa recherche, François Charbonneau a demandé accès à tous les documents relatifs à l’Affaire Cannon contenus dans le Fonds Gravel et associés à Bibliothèques et Archives Canada. Le bureau d’avocat de la ville de Québec, Gravel et Gravel, représentait le Château Frontenac dans l’Affaire Cannon en 1945. Les archives de ce bureau d’avocat (qui n’existe plus) ont été déposées à BAC. Il contient quatre dossiers (657 pages) sur cette affaire. Le Château Frontenac d’aujourd’hui a généreusement accepté d’ouvrir ces archives en octobre 2022, mais BAC a choisi de demander également la permission au Canadian Pacific Railways, qui n’a consenti qu’à ouvrir 13% des archives. La compagnie CPR d’aujourd’hui n’a pourtant aucun lien légal avec la Chateau Frontenac Company de 1945, ce que BAC savait (une demande d’accès à l’information le confirme). Pourquoi CPR cache-t-elle des archives vieilles de près de 80 ans ? Pourquoi BAC refuse-t-elle d’admettre qu’elle a fait une erreur?
Référence: volume 705, dossiers 12-13 et au volume 706, dossiers 1-2 dans la « série C : Clients réguliers » du fonds Gravel (R3085-0-2-F, MG28-III38)